POUR RECEVOIR LES ACTUS DE LA PETITION PAR EMAIL:

lundi 18 août 2014

Patrick Allemand en appelle à Benoit Hamon, Ministre de l'Education Nationale


  • Absence de PEDT (Projet éducatif territorial),
  • Absence de concertation pour la mise en oeuvre des nouveaux rythmes scolaires,
  • Absence de projet pédagogique pour les nouveaux Temps d'Accueil  Éducatif, de 15h45 à 16h30,
  • Faiblesse de l'encadrement pour les temps péri scolaire,
  • Prix forfaitaire exorbitant de 15€/mois pour les Temps d'Accueil Éducatif,...
C'est à l'aune de ce constat inquiétant que Patrick ALLEMAND a décidé de saisir Benoit HAMON, Ministre de l'Education Nationale en lui écrivant un long courrier sur  les conditions de mise en oeuvre de la réforme des rythmes scolaires à Nice et en lui demandant d'intervenir pour les écoliers niçois ne soient pas les otages de l'attitude politicienne du Maire de Nice.


Lien vers le courrier de Patrick ALLEMAND à Benoit HAMON




Communiqué de presse - 13 août 2014 : Temps d'accueil éducatif à Nice : Patrick ALLEMAND en appelle à Benoît HAMON

"C'est par un long courrier que j'ai saisi Benoît HAMON, Ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, sur la manière dont la réforme sur les temps éducatifs scolaires se met en place à Nice.

Refusée jusqu'au dernier jour par le Maire de Nice, elle se met en place dans des conditions de concertation quasi-nulles, sans Projet Educatif Territorial  (PEDT), et cerise sur le gâteau, ces activités seront payantes  et de façon forfaitaire.

Sur les 32 plus grandes villes françaises, 26 appliquent le principe de la gratuité et  5 villes appliquent un barème progressif avec  un tarif d'appel à 0,75 euro par mois pour les familles les plus modestes.

Une seule ville, Nice, a choisi une somme forfaitaire de 15 euros par mois, soit 150 euros par an.

Ce tarif forfaitaire, contraire à tous les principes de justice sociale fait qu'à Nice, les parents d'élèves, qu'ils émargent à l'ISF ou qu'ils soient titulaires du RSA, paieront le même montant. Cela revient à créer un système inégalitaire et discriminant qui, de fait, exclura les plus modestes.

C'est parce que c'est contraire à l'esprit de la loi que j'ai saisi le Ministre de l'Education nationale, Benoît HAMON, en lui demandant d'intervenir afin que les petits Niçois ne soient pas otages de l'attitude politicienne de leur maire !"